PROBLÉMATIQUE
GÉOGRAPHIQUE
Ne
vous méprenez pas, nos problèmes de développement
ne sont pas tous dus à de pernicieuses politiques
gouvernementales. Dans nos tentatives de développement
du secteur industriel, nous devons composer avec le fait
que le village de Grande-Vallée est éloigné des
pôles majeurs de consommation (Québec, Montréal,
Côte Est Américaine, etc.) et de la plupart
des usines fabriquant les intrants (fer, plastique, etc.)
nécessaires au fonctionnement de multiples industries.
Les doubles coûts de transport (ceux
pour faire parvenir les intrants jusqu’ici et ceux
pour acheminer les produits transformés jusqu’aux
pôles majeurs de consommation) rendent le potentiel
de rentabilité d’une industrie pratiquement
nul.
Les
deux seules issues restantes sont donc le développement
de l’industrie touristique et l’exploitation
alternative des ressources naturelles. En ce qui concerne
cette dernière, nous devons cheminer vers une
production de biens de consommation à valeur ajoutée
provenant de la mer, de la terre ou de la forêt
car ce sont les seules ressources que nous ayons à proximité.
FREINS À L’EXPLOITATION
ALTERNATIVE DES RESSOURCES NATURELLES
L’aquaculture,
seule exploitation alternative viable de la mer à l’heure
actuelle, est rendue très difficile à cause
des courants marins trop puissants dans le secteur de
Grande-Vallée;
L’agriculture
a toujours été, dans l’histoire de
Grande-Vallée, une activité complémentaire
plutôt que motrice;
Par conséquent, il n’y a pas d’héritage
agricole. Pratiquement aucune machinerie, expertise, ressource humaine
ne sont disponibles ;
Il
reste donc la forêt qui a un grand potentiel. Nous
en traiterons plus longuement dans la section suivante.
PISTES
DE SOLUTIONS
Instauration
d’un système de métairie expérimentale
en terre publique. Par exemple, une coopérative
forestière pourrait travailler sur une terre dont
le CAAF (contrat d’approvisionnement et d’aménagement
forestier) a déjà été octroyé à un
entrepreneur de l’industrie de sciage. Les revenus
de la coopérative pourraient provenir de la récolte
de bois inutile à l’industriel, mais ayant
quand même une bonne valeur. Ils pourraient également
provenir de la récolte de plantes ou de champignons
utiles dans la fabrication de produits naturels.
L’émergence
d’entreprises de 2e et 3e transformation des produits
forestiers. La ressource est à nos portes! Notre
coin de la Gaspésie aurait dû, depuis bien
longtemps déjà, commencer la production
de biens à valeur ajoutée provenant de
la forêt. Que ce soit des usines de meubles, de
portes et fenêtres, etc.
Création
d’un partenariat entre des gens de Grande-Vallée
et une entreprise pharmaceutique très sérieuse
pour la culture de plantes médicinales. Cette
entreprise est très intéressée à exploiter
les micro-climats de la colonie de Grande-Vallée,
mais elle n’a pas le temps de prendre soin de la
culture des plantes. Elle cherche donc à signer
une entente, moyennant un investissement minimal.
Nous évaluons
présentement la possibilité d’exploiter, à des
fins touristiques, les 5 sites archéologiques
situés dans la rivière Grande-Vallée
et datant de l’époque du paléolithique
supérieur (environ 10000 ans avant notre ère).
Dans
le but d’augmenter les revenus basés sur
l’industrie touristique, les citoyens, les commerçants
et les organismes de développement de Grande-Vallée
devront travailler sur certaines facettes de la personnalité de
notre village. Il devra assurément avoir un effort
soutenu pour accroître l’offre touristique
globale (complémentarité des activités
et des infrastructures) dans un but de rétention
du touriste. Il devra également y avoir des efforts
de mis au niveau de la formation des gens qui ont à intervenir
avec le touriste lors de son passage. Travailler avec
le tourisme est un art qui n’est pas donné à tous
de maîtriser. Les aspects de la publicité ainsi
que de la visibilité des attraits seront également à travailler.
Pour
en savoir plus sur ces pistes de solutions ainsi que
les possibilités de développement de notre
secteur, contactez-moi au 393-2161 ou encore par courriel
: agtdev@globetrotter.net .
ACTIVITÉS
EN COURS DE RÉALISATION
MISE
SUR PIED DU CLUB VTT DE L’ESTRAN
Il
y a un comité d’administration provisoire
qui est déjà formé. Il s’agit
de messieurs Sylvain Bouchard, Luc Bourdages, Fernand
Brousseau, Noël-Marie-Clavet, René Lemieux
et Lucien Minville.
Il
y a eu, il y a quelques semaines, une rencontre d’information
sur cet éventuel Club de VTT pour le secteur de
l’Estran. Une trentaine de personnes, provenant
de Manche-d’Épée à St-Yvon,
y ont participé.
La
demande a été faite par la suite auprès
de l’inspecteur général des institutions
financières pour que le Club VTT de l’Estran
devienne un organisme sans but lucratif selon la partie
III de la loi sur les compagnies.
Lorsque
l’organisme recevra ses lettres patentes le constituant
en corporation, il y aura une assemblée générale
de fondation, qui sera annoncée sur les ondes
de Télé-Sourire, votre télé communautaire.
Lors de cette assemblée, on espère une forte participation
de la population et ce, de Manche-d’Épée à St-Yvon.
On souhaite également la participation du Club les As de la
motoneige car les activités des deux clubs seront complémentaires.
Il serait très bien qu’il y ait une bonne entente entre
les deux clubs.
CONFECTION
D’UN SITE INTERNET
La
municipalité de Grande-Vallée se munit
d’un site Internet de grande qualité. Vous
pourrez le consulter à l’adresse www.grande-vallee.ca à partir
du 15 mai 2004. C’est une étape de plus
que franchit la municipalité de Grande-Vallée
dans sa démarche pour accroître l’achalandage
touristique.
INSTALLATION
D’UN SYSTÈME D’ÉCLAIRAGE DU
CAP DES SOEURS
La
municipalité regarde présentement la possibilité d’installer
un système d’éclairage puissant pour
illuminer le « Cap des Sœurs » (cap
rocheux situé sous le Centre socio-culturel de
Grande-Vallée). Cet effet lumineux, jumelé avec
celui du clocher de l’église, donnerait
une vue imprenable, la nuit, à partir de la halte
touristique.
EST-CE
LE CHANT DU CYGNE POUR NOS BEAUX VILLAGES GASPÉSIENS?
La
réponse nous appartient, à nous tous, citoyens
de Grande-Vallée. Il est maintenant évident
que pour assurer la pérennité de Grande-Vallée
et de son développement, nous ne pouvons que compter
sur nous-mêmes, autant au niveau des ressources
financières que des ressources humaines car les
gouvernements libéraux n’ont aucune vision
ni aucune volonté de développement pour
les régions.
Les
organismes locaux de développement doivent donc
continuer leur travail acharné, sinon les gens
de ma génération pourront éventuellement
raconter à leurs petits-enfants qu’ils ont
déjà habité un merveilleux village
qui s’appelait Grande-Vallée et dont ils
ont été expatriés lors d’une
Xième expansion du Parc National Forillon.
Voici
les organismes de développement de Grande-Vallée.
Je vous invite à joindre vos efforts aux leurs
: